Qui sera le vainqueur de l’Euro 2024 de football ? Selon une intelligence artificielle qui a calculé les taux de probabilité de victoire de chacune des équipes…. ce ne sera pas la France, ni l’Allemagne, pays organisateur.
Bien entendu, le sport c’est plus qu’une question de statistique, de probabilité, de projection. Il y a la vérité du terrain, du collectif, des supporters… Mais qui n’a pas envie de savoir ce que l’intelligence artificielle prévoit pour cet Euro 2024 inauguré ce vendredi soir en Allemagne et qui se poursuivra jusqu’à la finale le 14 juillet prochain ?
Ne dit-on pas que les chiffres ne mentent pas ? Avec les nouveaux outils nourris à l’intelligence artificielle, voilà une occasion supplémentaire de vérifier si ce dicton dit vrai.
Deux favoris
Depuis des mois, les spécialistes s’accordent sur un point : les favoris pour l’emporter sont : la France, l’Angleterre, et dans une moindre mesure le Portugal et l’Allemagne. L’intelligence artificielle du site OCBScores valide elle aussi ces favoris, en se basant uniquement sur les statistiques, à l’exception du Portugal, qu’elle sort du trio de tête.
Ensuite, concernant l’Allemagne, le pays organisateur de cette édition 2024, l’IA relègue ses espoirs de victoire à la troisième place. Les dernières prestations sur le scène internationale (2-2 contre le Mexique en octobre 2023, défaite 2-3 contre la Turquie en novembre 2023, défaite contre l’Autriche en novembre 2023 et match nul contre l’Ukraine début juin), ainsi que l’âge moyen de l’équipe (deuxième effectif le plus âgé du tournoi) ne penchent pas en leur faveur.
Victoire anglaise
Ainsi, parmi les millions de scénarios étudiés par l’IA, celui d’une finale opposant la France à l’Angleterre parait le plus probable. Mais comme en 2016, où la France s’était inclinée face au Portugal 1-0 aux prolongations, la sélection de Didier Deschamps devrait s’incliner contre les Three Lions emmenés par Harry Kane. Ces derniers aussi s’étaient inclinés en 2020 face en l’Italie, après une séance de tirs au but. L’IA prévoit donc une finale des deux derniers finalistes perdants des éditions précédentes, avec, cette fois, une victoire anglaise.